transfusion n.f. est emprunté (1307) au latin transfusio, -onis « action de transvaser », au figuré « apport de peuplades » et « transfert de dettes ».
le mot s’est spécialisé en médecine à propos du prélèvement de sang introduit dans un autre organisme (1667) mais n’a guère été employé, la transfusion (alors pratiqué souvent avec du sang animal) ayant été interdite en 1668. c’est au 19e s. qu’un médecin genevois, roussel, pratique à nouveau cette opération avec du sang humain 1865.
le robert, dictionnaire historique de la langue française – alain rey – 1992