« qu’est-ce qui nous reste quand on est descendu jusque-là ?
le visage ;
le visage qui recèle « ce trésor, cette pépite, ce diamant caché » qu’est le moi infiniment fragile, frissonnant dans un corps ;
le visage sur lequel je fixe mon regard afin d’y trouver une raison pour vivre cet « accident dénué de sens » qu’est la vie. »
milan kundera – le geste brutal du peintre – portraits et autoportraits – 1996 – p.18.
extraction n.f., d’après le bas latin extractio « action de retirer, d’enlever ». le mot a d’abord le sens particulier, « origine d’où une personne tire sa naissance ».
